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timo herbst

timo herbst

Timo Herbst a obtenu son diplôme avec mention à l’École supérieure d’art de Brème et À l’Académie d’art visuel de Leipzig avec le titre de Meisterschüler en 2016. Il est exposé internationalement dans les musées et les galeries. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées. Il a été, entre autres, invité en résidence au Goethe Institut Villa Kamogawa de Kyoto, à la Fondation Fiminco de Romainville, à la Cité Internationale des Arts de Paris, à la Maison des artistes de Munich, au Yarat Centre d’Art de Baku et à l’Académie des Arts de Berlin. 

exposition
passée

ONE OF ALL
Dessins et sculptures
timo herbst + marcus nebe


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Réouverture vendredi 13 septembre à partir de 18h00
Visite commentée par Timo Herbst

Exposition du 13 au 29 septembre 2024
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CATALOGUE DIGITAL

DOSSIER DE PRESSE

La galerie salon H est heureuse de présenter le travail de l’artiste allemand Timo Herbst, en collaboration avec Marcus Nebe pour les sculptures.

À travers ses recherches l’artiste explore la manière dont les gestes traversent l’histoire collective et individuelle de nos revendications et émotions. Ce faisant, il utilise le dessin, la sculpture ou l’animation, pour développer une cartographie rigoureuse des modalités d’expressions physiques de la dissidence.

 

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« Depuis le début de ma pratique artistique, la plupart de mes travaux sont liés à l’observation du monde ou de mon environnement et à la capacité de le comprendre ou de le traiter. Je m’intéresse à l’indétermination et à l’illisibilité de tous les types d’images, ou mieux, à l’indistinction de nos perceptions. »

Lorsque Timo Herbst évoque son travail, il cite volontiers la démarche de Georges Perec dans Tentative d’épuisement d’un lieu parisien1. Pendant trois jours d’affilée et à différents moments de la journée, l’écrivain tente de prendre note de tout ce qu’il voit. Il en établit ainsi une liste représentant la vie quotidienne – sa monotonie – et aussi les variations infimes du temps, de la lumière, du décor, du vivant. Ce qui va l’intéresser, c’est partir d’un espace qui a déjà été décrit, raconté, documenté inventorié à d’innombrables reprises pour relever ce qui, en apparence, n’a pas d’importance. 

« Épuiser le réel » revient notamment à traquer les mouvements des passants, leurs gestes les plus banals, en repoussant ainsi les limites de sens qu’on peut leur attribuer.

Si Timo Herbst, pendant ses études, s’astreignait à croquer dans un temps très court les passagers d’une même ligne de tramway, sa pratique s’est naturellement élargie en englobant les mouvements chorégraphiques des danseurs, l’expression d’émotions individuelles ou l’observation des déplacements de foule, en adjoignant au dessin, la sculpture, la vidéo et l’installation. 

Progressivement s’est donc imposée une tentative de systématisation de ces observations et de leur mode de production, qui n’est sans doute pas étrangère au fait que l’artiste se soit d’abord orienté vers des études de philosophie, avant d’intégrer l’Académie des arts visuels de Leipzig.

Saisir l’expression du geste au sein de l’espace public, devient alors clairement le moteur de ses recherches. De quelle manière le geste se manifeste-t-il ? Quelle(s) émotion(s) cherche-t-il à exprimer? Quelles perceptions suscite-t-il ? Comment est-il interprété ? Et, de manière plus large, comment s’inscrit-il dans un mode d’appropriation de l’espace ? 

Se met alors en place un projet ambitieux et protéiforme : recourir à une pratique artistique multidisciplinaire pour établir une taxinomie des gestes et de leur mode de production, non seulement ici et maintenant mais à travers l’Histoire. Par cette pratique l’artiste cherche à rendre sensible la labilité des codes d’expression de nos émotions, leur aptitude à émerger, disparaître, renaître, changer de sens… 

Car il est important de bien cerner l’enjeu politique de ce travail, en ce qu’il questionne plus largement la manière dont le corps individuel et le corps collectif interagissent dans l’espace public, se l’approprient, le transforment. Ce faisant, il souligne aussi la fragilité de nos perceptions et la manière dont elles sont façonnées par les représentations dominantes. 

œuvres exposées
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timo herbst + marcus gebe

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a

Tue ‒ Thu: 09am ‒ 07pm
Fri ‒ Mon: 09am ‒ 05pm

Adults: $25
Children & Students free

673 12 Constitution Lane Massillon
781-562-9355, 781-727-6090