Son travail se déroule dans le cadre d’immersions dans divers paysages ruraux, suburbains ou forestiers du monde. A travers des pratiques très corporelles, ses créations sont proches des ritualisations qui résignifient les espaces et leurs éléments par le biais de performances ou de constructions manuelles in situ. Ses principaux médias sont la photographie et la vidéo, qui produisent une iconographie intrigante entre le réel et le fantastique. Dans des contextes institutionnels, il a déjà réalisé d’importantes installations site specific et dans son atelier, il travaille le dessin et l’écriture. Ses œuvres ont un contenu subjectif élevé et, indirectement, abordent les questions politiques centrales des discussions socio-environnementales actuelles, en dévoilant les relations conflictuelles entre l’humanité et son traitement utilitaire de la nature.

Braga expose depuis 1999, et a été nominé pour plusieurs prix internationaux et il est lauréat des plus importants prix d’art contemporain au Brésil, tels que le PIPA Prix 2012, et le Prix MASP 2013 des talents émergents du Musée d’art de São Paulo. En 2012, Rodrigo Braga participe à la 30e Biennale internationale de São Paulo, et, en 2013, il expose l’œuvre Tonus au Cinéma du MoMA PS1 à New York. En 2016, il est invité au Palais de Tokyo, Paris (Prix SAM Art Projects), pour réaliser une exposition personnelle. Ses œuvres sont conservées dans plusieurs collections publiques, comme le Musée d’art moderne de São Paulo et la Maison Européenne de la Photographie, Paris. L’artiste est représenté par la galerie Le Salon H, à Paris.